Qui suis-je?

Une artiste!

Je suis née à Alençon en Normandie.

Mes tous premiers tableaux étaient des reproductions de LE GRECO. J’avais entre 13 et 15 ans. Je les vendais aux voisins pour me faire de l’argent de poche. J’aimais et j’aime encore les longs visages de GRECO.

Après avoir fréquenté l’Ecole des Beaux-Arts à Amiens, je suis partie aux Etats-Unis où j’y ai vécu pendant 23 ans. Là-bas, j’y ai suivi des études d’art à l’Université California Los Angeles et j’ai travaillé dans des ateliers d’artistes.

En Californie, j’ai eu une professeure qui était folle amoureuse de la période impressionniste. J’ai donc fait beaucoup de portraits classiques dans la technique des glacis avec des fonds très épurés. J’ai travaillé ensuite dans un atelier où j’ai réalisé des nus encore des nus et toujours des nus pendant plus d’un an.

A mon retour en France, le bois était gratuit et en grande profusion. J’en ai profité pour sculpter, peindre et résiner des totems. Des monstres de sculptures dans toutes sortes de bois (noyer, tilleul, pin, ormeau, etc.), tout ce qui me tombait sous la main!

Ensuite, j’ai eu ma période grandes fleurs qui a débuté avec une commande. Je me suis prise au jeu, et j’en ai fait une série. L’abstrait est arrivé pour donner la série des In-between avec des transparences et du Mixed Média, la série Innerworld avec des fonds noirs…

Je travaille encore sur mes séries, quelquefois en reprenant des thèmes d’anciennes séries et en les réactualisant avec la technique de la série en cours.

J’œuvre par cycles thématiques. Je suis un cheminement circulaire, mais envisage chaque cycle de travail comme les étapes d’un parcours linéaire.

J’ai la chance d’avoir des œuvres de style figuratif ou abstrait, qui figurent dans des collections privées en France, en Allemagne et aux Etats-Unis sous mon nom d’artiste Drianne.

Je suis présente dans le Akoun sous Leguen C et sur la galerie Artmajeur.

Ma citation préférée….

On attend d’un artiste qu’il soit à l’écoute de la rumeur du monde, réinvente un monde, transmette sa vision du monde en créant un langage qui lui soit propre.

 

Qui œuvre!

Mon œuvre se laisse penser comme une course où l’enchaînement d’un pas plus un pas aboutit à une grande distance. Je laisse beaucoup de place pour les hésitations sur le destin de la vie et de l’art : je suis une artiste qui doute et recherche.

Dans mes portraits, il y a une force évocatrice, un rythme frénétique, impulsif et imprévisible, comme les rythmes de la vie. Je les réalise avec une émotion et une énergie vibrantes.

Mon retour à la figuration n’est qu’une tactique du regard. Je laisse place au hasard, sans aucune règle de jeu. Les transparences sont sublimes et les yeux dévoilent la profondeur de l’aura de mes sujets.

Tous les matins de chaque jour, le peintre, comme le pianiste se met devant son piano, se tient devant sa toile et travaille pour trouver une nouvelle ivresse dans le vide de la toile.

L’œuvre d’art est seulement une trace de l’énergie vitale qui a animé le peintre pendant sa réalisation.

 

 

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